Dans la démesure de tes bleus et l'abysse de tes profondeurs s'affrontent des démons capricieux pourtant nos lointains géniteurs... Des fonds froids et du noir néant jaillit l'opportune lame d'argent, le rouleau d'écume galopeur propulsa Neptune le sauveur. Vers la rive, les flots véronèse, le corps de l'inconscient portèrent Au loin, disparu l'outremer. Dans la clarté et la lumière que la tiédeur des cieux apaise un coeur sauvé effleure la terre.
( façon fable XVIIè)
Une poupée par un poète attirée,
se laissa fleurette conter :
Jolie Poupée, mon Amour
je suis à toi pour toujours
jolie Poupée retrouvée
pour la vie je veux t’aimer
La Poupée séduite par tant de passion
se dit : faisons exception,
Pourquoi ne pas essayer ?
jamais je ne pourrai espérer
un amour plus démesuré
il faut l’aventure tenter
La belle à ses ardeurs alors acquiesça
Un chant pour elle il composa
sa présence mille fois il rappela
son attente et son amour il imposa
et ce qui du arriver arriva
sous le poids la poupée étouffa !
Jolie Poupée, mon amour
je ne peux vivre sans toi
jolie poupée, aimes moi
tu es à moi pour toujours
la belle prit peur de cet amour déraisonné
elle se sentait emprisonnée
afin de rassembler ses esprits
une pause elle demanda
mais sourd le poète ne l’entendit
Alors un trève elle imposa
Jolie Poupée….
La fin de cette histoire mes amis fût ainsi
le poète avec une larme lui dit :
ma belle c’est tout ou rien
si je pars je ne reviens !
pendant des mois un silence suivit
et la poupée un jour comprit
le grand amour il ne faut ignorer
ni à côté de lui passer
mais pour qu’il mène loin,
fuyons les poètes manichéens.
(en acrostiche) La plage, le vent et les sentiments Ensorcèlent les sens des adolescents Comme le chant de la sirène Hante les souvenirs du naufragé, A l’aube de nos soixantaines N’écoutant que ton âme troublée Tu m’offris ton cœur et tes espoirs, Des baisers et une nouvelle histoire. Et les enfants devinrent amants… Maintes fois ta flamme tu me déclaras A moi la muse de tes 15 ans... Romantique, un chant tu composas Idylle d'amour et de passion En rimant l’anagramme de mon prénom.
à Jacky
L'Amour déraciné
Il y avait je m'en souviens un lien profond né du passé berçant nos coeurs entrelacés liant nos vies et nos destins
des rires, regards et des espoirs emportés par le souffle d'un soir semblant dans le temps perdus et pour des années disparus
mais d'un vent de sable ou d'automne une racine, comme un bois flottant, ressurgit de la tempête des ans
âme blanche, blessée, torturée à mes pieds elle vint s'échouer... lourd le silence du glas qui sonne.
à François
Des fois on rencontre quelqu’un qui en 5 mn vous gâche la journée
et d’autres que l’on aurait voulu garder très longtemps
Si je pouvais remonter le temps autrement qu’avec des fleurs chaque année
je lui dirais qu’il était le bienvenu dans mon présent
Que je l’ai apprécié pour sa gentillesse et sa culture
pour sa présence et sa faculté à rendre les choses pures
Je l’ai aimé cet homme, avec lui tout était facile
il voyageait loin, de la Guyanne à l’océan indien
de l’Amazonie aux lointaines îles
ses silences le rendaient désirable et son vécu serein
ni chantage ni jalousie, nos vies se partageaient en l’instant
ni prévisions, ni projets mais des surprises et des sourires
que l’on cultivait avec un doux plaisir et sans rien dire
C’était pour moi le meilleur des amants
Lettre à François
Je ne sais si ces choses se disent. Il est plus d’une heure du matin, je n’arrive pas à dormir, je me tourne et me retourne dans mon lit. Aucune position ne me convient si ce n’est celle que j’aimerais avoir avec toi, à l’instant.
Des moments agréables que l’on aurait du, pu, provoquer plus souvent. J’aime tes exigences un peu « brutes » parfois qui me font sourire et rire aussi. J’aime me laisser aller avec toi parce que c’est simple, que je ne pense plus à rien que profiter pleinement.
J’aime t’avoir au fond de mon ventre et que cette onde magique m’envahisse… C’est une douce vague de petites étincelles qui se propage en ondes régulières. Je suis dans un autre monde, loin de tout, même de toi. Mon corps apprécie, ma tête est vide, je n’entends plus rien et me laisse porter…
Un homme sait-il cela ?
Merci
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